Le Procès de Kafka, une réalité?

L'œuvre de Franz Kafka, qui parait être tirée du fond de son âme, et qui est quelque peu absurde pour les contemporains que nous sommes, n'est en réalité qu'une simple vérité.
En effet, la justice possède tous les droits et semble ne pas être remise en cause. Je pensais que la remise en cause permanente était nécessaire aux justiciers, mais il n'en est rien, ou du moins, permettez-moi d'en douter.
Oui, je transcris mes pensées au temps présent, car si l'évènement relaté appartient au passé, j'ai toutes les raisons de croire qu'ailleurs, il en est de même.
Outreau: ce mercredi 18 janvier, la commission d'enquête de l'Assemblée nationale a entendu les treize acquittés.
Anciennement jugées coupables de pédophilie, ces treize personnes ont vécu de longues périodes de détention. Maintenant, tous déclarent le Juge Burgaud coupable de les avoir accusé, sans preuves suffisantes, et plus grave encore, en sachant que certains témoins mentaient.
Le chauffeur de taxi de 57 ans dit: " le juge c'était le bon Dieu, il avait le droit de vie et de mort sur moi, il avait un pouvoir énorme et tout le monde était à sa botte, c'est incroyable".
M.Martel a rappelé que Thierry Delay avait envoyé une lettre, disant que sa femme Myriam, personnage principal de cette affaire, "accusait des innocents". Mais il a également rappelé les dix-huit courriers qu'il avait adressé au juge Burgaud, au ministre de la justice et au chef du gouvernement d'alors, Dominique Perben et Jean-Pierre Raffarin. "Autant d'appels à l'aide qui n'ont pas été entendus à l'époque".
L'abbé Dominique Wiel a dénoncé "l'absurdité des accusations" de viol portées contre lui et le "charabia des psychologues".
Ces auditions étaient troublantes. Troublantes, car l'humiliation de ces Hommes fut grande, et la douleur qui les habitera infiniment est frappante.
Ce qui est encore plus frappant dans cette histoire, est la réaction du juge Burgaud, qui d'ailleurs ne présentera pas ses excuses aux acquittés: "J'ai le sentiment d'une profonde injustice, je suis mis en position d'accusé alors que j'estime avoir rempli ma mission honnêtement et conformément à la loi".
Si la loi qu'il prétend avoir respecté est sa propre loi, il est parfaitement logique qu'il se sente trahit.
Dès à présent, la question sera de savoir si l'on attentera un procès au juge. Mais pour Elisabeth Guigou, il n'est pas question " d'entrer dans le procès anti-juge Burgaud, anti-juge d'instruction".
De toute évidence, il n'est donc pas question de remettre en cause la justice. Ainsi, cette justice qui nous gouverne, restera à jamais intouchable, inviolable. Ce n'est pas notre monde, ce ne sera jamais notre monde. Nous, les Hommes, resteront soumis à cette justice.
L'essentiel est de le savoir.
J'ai joué le rôle du Je, je suis l'écrivain de cet article, et je pense ce que j'ai dit. Je m'appelle Maxime Plaisantin.
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