Les Jeux Olympiques

Vendredi 9 février avait lieu la cérémonie d'ouverture des vingtièmes Jeux Olympiques d'hiver.
Somputeuse, majestueuse, fut-elle.
Chaque pays espère être grandi par ses athlètes; chaque athlète désire être le meilleur.

En France, deux champions ont déjà croqué un morceau de métal.

D'abord, Sandra Laoura a remporté une bien belle médaille de bronze dans l'épreuve des bosses, samedi, faisant oublié la grande déception Poirée. Cette femme de 25 ans revenait d'une blessure à l'épaule, alors pour elle, "qu'importe le métal".

En descente, Antoine Dénériaz s'est offert le plus prestigieux des métals. Quelques jours après avoir réalisé le meilleur temps des essais à la "verte des houches" (l'épreuve a finalement été annulée), le skieur français a de nouveau réalisé la même performance, cette fois sur la piste olympique. A l'arrivée de la descente finale, Antoine Dénériaz sait qu'il a tout donné. Mais le silence des spectateurs paraissait le rendre inquiet. Et quand le chrono s'est affiché, le Grand vainqueur a explosé de joie. "Un centième m?aurait suffi aujourd?hui pour gagner", a-t-il déclaré après sa course, "mais lorsque j?ai vu mon temps je me suis dit que c?était grandiose".

En effet, être champion Olympique, c'est une chose. Mais déposé son second à 72 centièmes, c'est être encore plus grand, que grand.



Maxime Plaisantin