les proches soulagés

Inutile de décrire le soulagement des proches des trois Français, et des trois Français eux-mêmes, quand ce matin, la libération de ces trois derniers fut annoncée.
Mercredi, Sœur Agnès de 85 ans, accompagnée d'un homme et d'une autre personne furent pris en otage, à Port-au-Prince, en l'île de Haïti; leur chauffeur était avec eux.
Une première rançon fut réclamée, pour un montant de 500 000 dollars, soit 410 000 euros. Mais très vite elle fut revue à la baisse, et 150 000 dollars furent demandés.
Mais Vendredi 27 Janvier 2006, tous ont été relachés, sans même avoir payé la rançon demandée. Ils auraient été libérés suite à une opération conduite par la police Haïtienne, dans le quartier où ils furent détenus.
Après avoir passé la nuit à l'Ambassade de France, ils repartiront certainement demain direction le sol Français.
D'après l'officier de la police Haïtienne, les kidnappeurs "ont agi dans le bons sens".

Ces trois Français étaient en mission de charité. Ils apportaient un lot de marchandises, qu'ils comptaient distribuer à la population de Verettes, un bidonville situé à 130 kilomètres au nord de Port-au-Prince.

La charité n'a pas de prix. Et faire de cette somptueuse charité un acte dangereux serait la condamner.
Ainsi, en rendant hommage à ces trois Français, je rends hommage à tous ceux qui prennent des risques, parfois même au péril de leur vie, pour offrir à d'autres, un soupçon de chaleur, symbole d'un espoir aussi doux que pétillant dans sa splendeur. Car il est la source de quelques sourires, qui valent bien plus que dans nos pays occidentaux, où la plus grande de toute les misères n'est pas.
Ces sourires, parsemés de reconnaissance, sont un peu de bonheur dans la vie de ces Hommes.


Maxime Plaisantin