D-DayNews

03 mars 2006

Dispositif d'alerte pour les enlèvements


A l'instar des Canadiens et Américains, la France met en place un dispositif d'alerte pour les enlèvements.
Ce dispositif permet d'alerter massivement la population via la radio, la télévision, les panneaux de gare et d'autoroute, dans les heures qui suivent l'enlèvement d'un mineur.
Ce dispositif a déjà été testé en France lors de l'enlèvement, en novembre 2005, de la petite Aurélia. Il s'agit dès à présent de le généraliser.
Pour ce faire, "le ministre de la justice, Pascal Clément, a signé mardi 28 février, une convention avec les représentants de l'Agence France-Presse, des principales chaînes de télévision et stations de radio qui, sur décision du procureur en liaison avec les enquêteurs, diffuseront à intervalles réguliers le signalement de l'enfant enlevé, celui éventuel de son ravisseur présumé, et tout renseignement pouvant aider à retrouver leur trace. Les sociétés d'autoroutes, la SNCF et la RATP, également signataires, s'engagent à relayer le message sur leurs panneaux d'affichage.

L'opération "Alerte enlèvement", qui durera trois heures, ne sera lancée que si cinq critères sont réunis : qu'il s'agisse bien d'un rapt et non pas d'une simple disparition ; que la victime soit mineure ; que sa vie ou son "intégrité physique" soient menacées ; que les parents aient donné leur accord ; que le procureur dispose d'informations permettant de localiser l'enfant ou son ravisseur présumé.

Le dispositif, a souligné M. Clément, vise à "provoquer des témoignages susceptibles de favoriser la libération de l'enfant". Pour cela, les personnes croyant détenir des informations pourront appeler un numéro vert. A la télévision, une bande défilera tous les quarts d'heure, tandis qu'un message en plein écran, avec éventuellement une photo, s'affichera entre les programmes. Les chaînes régionales de la zone concernée diffuseront des messages à des fréquences plus rapprochées."

Cette opération ne devrait pas être déclenchée plus de trois ou quatre fois par an.


Article tiré du Monde.


A bon entendeur, Maxime Plaisantin